Revue de Presse du Projet "LA FRANCE"

Plusieurs centaines d'articles ont été publiés à ce jour dans le monde entier sur le projet LA FRANCE. Nous ne pouvons vous les présenter tous. En voici une sélection.

Cette rubrique est actualisée régulièrement.


Formation: Projet de lancement d'un voilier école pour former aux métiers de l'hôtellerie embarquée 

La mode des croisières est revenue à grands pas, dans les Caraïbes comme en Méditerranée. Les organisateurs ont, de ce fait, de plus en plus besoin de personnel qualifié, formé spécifiquement aux métiers de l'hôtellerie embarquée. D'où le projet de Bernard Bouygues, président de France II Renaissance, de lancer un voilier de prestige, le cinq mâts La France, pour la formation future du personnel, et qu'assurera International Services (IS).
International Services est la plus grande agence en France et même le plus grand spécialiste européen pour ce qui est des métiers de la croisière touristique en mer. International Services recrute pour une dizaine de compagnies de croisières, plusieurs centaines de collaborateurs.
Son patron, Marc Chetrit, est séduit par le projet de Bernard Bouygues. Il représente pour ce secteur en plein développement "une opportunité fantastique car, ajoute-t-il, sur aucun autre navire, à l'exception de quelques yachts privés, on ne trouve actuellement, comme dans les plus grands hôtels ou restaurants, des prestations d'une qualité comparable à celles dont on pourra jouir à bord de La France grâce aux compétences du personnel que nous aurons embarqué".
"Une structure est déjà en place dans notre société, poursuit-il dans l'interview qu'il vient de donner à Fabien Roux, du Télégramme de Brest, et nous n'aurons aucun mal à recruter des gens qualifiés car il s'agira d'une offre haut de gamme tout à fait exceptionnelle."

145 emplois en 2003
Une embauche de l'ordre de 145 personnes, sans compter les marins, est programmée à partir du printemps 2003. La société IS, basée à Paris, est également chargée de préparer le programme de formation. Les candidats qui auront été retenus suivront un stage de six mois sur le voilier, une durée qui correspond à une saison moyenne dans la croisière.
"Le premier objectif de France II Renaissance étant de lancer le navire ambassadeur de la francophonie et des francophiles, le personnel, bien que bilingue, sera avant tout francophone et majoritairement français, explique Marc Chetrit. Le second objectif est de construire pour la première fois au monde un navire d'application ; 40 % du personnel embarqué sera issu des meilleures écoles hôtelières des pays francophones." La coque du voilier, le plus grand du monde, sera construite par un chantier européen puis aménagé à Brest par un groupe d'équipementiers bretons d'ici à 2004.

A. de Sigoyer


Hôtellerie embarquée : « La France » premier navire d’application

BREST. L’une des missions du plus grand voilier du monde, le cinq-mâts « La France », dont la coque sera aménagée à Brest, est d’être le premier navire d’application dans les métiers de l’hôtellerie embarquée et de la croisière. Pour établir les programmes de formation, recruter le personnel et les formateurs, France II Renaissance (*) a fait appel au leader européen en la matière : International Services (IS)

La coque du cinq-mâts « La France », le plus grand voilier du monde, sera aménagée à Brest d’ici à 2004. A bord, le personnel hôtelier très qualifié sera constitué de 145 professionnels.

International Services est la première agence de l’Hexagone spécialisée dans les métiers de la croisière (un million de francs de chiffre d’affaires). France II Renaissance, qui va faire construire « La France », a choisi de s’allier à ce leader pour recruter et gérer les 145 personnels hôteliers (hors équipage) du cinq-mâts.
« Le premier objectif de France II Renaissance étant de lancer le navire ambassadeur de la francophonie et des francophiles, le personnel bien que bilingue sera avant tout francophone et majoritairement français, explique Marc Chetrit, le patron d’IS. Le deuxième objectif, tout aussi important, étant de construire pour la première fois au monde un navire d’application, 40 % du personnel embarqué sera issu des meilleures écoles hôtelières situées dans les pays francophones ».

Des prestations de luxe
France II Renaissance et ses partenaires ont clairement identifié le besoin croissant des compagnies de croisières de trouver un personnel de qualité, formé spécifiquement aux métiers de l’hôtellerie embarquée.
« Les candidats sélectionnés suivront, à bord, un stage d’une durée d’environ six mois, correspondant à une saison moyenne ». L’innovation est de taille et représente pour tout le marché de l’hôtellerie embarquée « une opportunité fantastique, s’exclame Marc Chetrit. Sur aucun autre navire, hormis quelques gros yachts privés, on ne trouve aujourd’hui, comme dans les meilleurs hôtels et restaurants, des prestations comparables à celles dont on pourra jouir à bord de « La France » et qu’assurera le personnel embarqué ».

Recrutement en 2003
IS, basée à Paris, fournit chaque année entre 300 et 600 employés à dix des plus grandes compagnies de croisière dans le monde. « Pour « La France », nous avons déjà mis une structure en place au sein de notre société. Nous n’aurons certainement aucun problème pour recruter du personnel très qualifié, attiré par un produit exceptionnel et haut de gamme ». Mais attention, les candidats à l’embarquement vont devoir s’armer d’un peu de patience, puisque le recrutement ne débutera qu’au printemps 2003.

(*) La demande d’agrément fiscal pour la construction du cinq-mâts sera déposée avant la fin du mois auprès du ministère des Finances. La coque sera construite par un chantier européen, puis aménagée à Brest par un pool d’équipementiers bretons. (Informations sur : www.grand-voilier.com)

 

Fabien Roux


Prénom >> Bernard
Nom      >> Bouygues
Age       >> 48ans

Signe particulier >> concepteur du plus grand voilier du monde

A l'orée du 3ième millénaire, des Argenteuillais parlent de leur métier qui est aussi souvent une passion.

"Fabriquer un bateau, c'est dessiner un trait d'union avec les éléments"

photo Impressions, direction de la communication de la mairie d'ArgenteuilÉloquent, accrocheur, captivant, voici Bernard Bouygues. Depuis sept ans, il conçoit le plus grand voilier du monde dans un minuscule local du Val d'Argent Nord. Et il faut avoir ces qualités pour convaincre des centaines de partenaires d'investir dans ce projet de 500 millions de francs, parrainé en son temps par Éric Tabarly. il faut également être mordu pour sortir, au terme de 100 000 heures de travail, le document de spécification technique de ce qui devrait être le paquebot La France. Son créa­teur veut voir cette réplique du cinq mâts barque bombardé en Nouvelle-Calédonie en 1944, vaste comme huit terrains de foot et conçu pour embar­quer deux cents passagers, faire le tour du monde comme navire école ambassadeur de la francopho­nie. Le concepteur, Lyonnais d'origine, ex-plongeur dans l'entreprise de recherche pétrolière Comex, se souvient qu'enfant il passait des heures devant les chantiers navals de Bretagne. C'est ainsi, qu'une fois adulte, au gré de ses emplois dans les mers asiatiques et du Moyen-Orient, il devient propriétaire d'un chantier naval en Thaïlande. «Fabriquer un bateau, dit-il, c'est dessiner un trait d'union avec les éléments, une passerelle intime entre un univers et soi, c'est chercher une harmonie pour rendre heureux les gens qui y vivront». Aujourd'hui, il exerce cette pas­sion à une échelle hors du commun. Ce qui l'a amené à devenir tour à tour historien, commercial et à exceller dans les relations publiques. Il parvient à rassembler les synergies autour de lui et ne cesse d'emboîter les projets, comme le site internet (www.grand-voiller.com) ou encore la réalisation publique de la sculpture de la figure de proue. Pour ce tout début de mil­lénaire, il espère des décisions de Bercy concernant une défiscalisation, une coque fabriquée en Hollande, un assemblage à Brest...


Catégorie: Voile/Nautisme
Grand-Voilier.com

Contenu :

Présentation :

Animation :

Rapidité :

Voici un site très imposant, disponible de surcroit en deux langues. Il est la fenêtre ouverte sur l'Association France II Renaissance. Son principal objectif est la reconstruction du plus grand voilier ayant jamais navigué: le cinq-mâts barque La France. Le site vous invite ainsi à découvrir ce projet naval parmi les plus ambitieux du moment: la rencontre d'un voilier surgi de l'age d'or des grands voiliers, et d'un navire parmi les plus modernes. Grâce au site, vous rentrerez de plain pied dans l'Univers des Grands Voiliers. Le contenu est riche, et les  images sont de très belle qualité, ce qui en fait un régal pour les yeux. A découvrir sans tarder...


Francophones, hissez haut!

Le projet est magnifique : construire la réplique du cinq-mâts France II. Le but : que ce navire d'application pour les élèves des écoles d'hôtellerie et de marine marchande devienne l'ambassadeur de la Francophonie.

la suite sur  aubahut.com


 

Cybernavigation sur les légendes des mers.

Les plus beaux des vieux gréements on un nouveau port d'attache: le Net. Alors, n'hésitez pas: embarquez et rêvez...

France II: @@@

Il s'agit d'un site étonnant, entièrement consacé au plus grand voilier français à avoir navigué. Peu connue, l'aventure de France II mérite pourtant que l'on s'y attarde. Que sait-on en effet de ce cinq-mâts barque lancé en 1913, dont la coque faisait trois fois la longueur du Belem? Ses 176 mètres ont sombré sur un récif calédonien en 1944, et le site propose même des photos de l'épave. L'Association qui l'anime oeuvre pour la reconstruction de ce géant à voiles.

+    le contenu original et les belles images d'archives
-    la présentation un peu figée


 "La France" construite à Brest?

Eric Tabarly a toujours regretté que la France ne possède pas un grand voilier ambassadeur. Répondant à son appel, France II Renaissance va faire construire "La France", la réplique du plus grand voilier de tous les temps : "France II". Un groupement industriel brestois veut décrocher ce fabuleux contrat.

Un groupement industriel brestois s'est constitué et sera entériné fin juillet. Il va faire une offre pour concurrencer celles existantes (Le Télégramme du 11 juillet). Le projet "La France" est une formidable opportunité pour la construction navale brestoise de réaliser un nouveau un grand projet industriel. 

"Je suis confiant dans l'évolution du dossier à Brest, commentait hier Bernard Bouygues, le président de France II Renaissance, de passage à Brest 2000. Sept chantiers européens nous ont déjà fait des propositions pour construire le cinq-mâts. Nous leur avons demandé d'attendre jusqu'au 30 juillet que nos interlocuteurs brestois nous fassent une offre".

La construction de ce navire emblématique sera financée de manière complémentaire par "une collecte de fonds en adéquation avec la notion associative" (une souscription internationale lancée par Internet auprès des Francophones du monde entier) et par "un mode de financement spécifique, adapté à un projet industriel maritime", mis en place par une société spécialisée dans les montages de type défiscalisation.

Un site Internet

Depuis la naissance de France II Renaissance, 800 personnes ont rejoint le groupe, dont une vingtaine de professionnels qui se partagent les tâches spécialisées. Ce noyau dur n'a pas compté ses heures afin de rendre des spécifications techniques très détaillées qui vont du système de propulsion jusqu'aux petites cuillères dont se serviront les passagers.

L'une des chevilles ouvrières du projet, c'est Bertrand Brélivet, ingénieur dans le BTP, l'auteur du site Internet de France II Renaissance. Celui-ci, référencé comme l'un des meilleurs sites du domaine maritime (il détaille le projet "La France", référence tous les grands voiliers, rend compte des grands événements comme Brest 2000,etc), dépasse déjà les 100.000 connexions/mois. Sur le livre d'or du site de France II Renaissance, des dizaines d'internautes francophones laissent chaque jour des messages de soutien. Le projet mobilise en effet bien au-delà de nos frontières. Chez nous, à Brest, la mobilisation autour de ce grand projet industriel est, elle aussi, en train de naître.

Fabien Roux

Le plus grand voilier de l'histoire n'est pas russe, mais français : il s'appelle "France II". Lancé en 1913, il n'a pu naviguer que neuf ans avant de s'échouer sur un récif. Retour sur la carrière de ce fantastique navire que des industriels veulent faire renaître à Brest. 


lancé à Bordeaux en 1913, le cinq-mâts "France II" reste le plus grand voilier ayant jamais navigué. Un groupement industriel brestois veut le faire renaître

1913, aux Chantiers de la Gironde, l'armement rouennais dirigé par Henri Prentout baptise devant une foule immense le cinq-mâts barque "France II". C'est le plus grand voilier du monde avec ses 142 mètres de long et ses cinq mâts portant 6.350 m² de voilure.

Le navire est affecté au transport de marchandises, mais Prentout a décidé d'y associer la passion naissante du public pour la grande croisière.  Il fait embarquer un piano à queue, une bibliothèque, la TSF, un laboratoire photo et des équipements d'hydrothérapie pour le plus grand confort des passagers accueillis en petits comités.

 "France II" est un navire de luxe avec 40 membres d'équipage qui dispose d'un grand fumoir, de sept vastes cabines à passagers éclairées par des hublots, d'un grand salon et d'un coin lecture. Des jardinières garnies de plantes vertes agrémentent l'espace intérieur. La passerelle et son instrumentation répondent aux dernières exigences de la science. Aucun paquebot n'en possède une si complète. Quant à la nourriture, elle est aussi abondante et soignée que dans les grands hôtels. Le 25 novembre 1913, " France II " quitte Glasgow pour son premier tour du monde via la Nouvelle-Calédonie, rempli de passagers et les cales chargées de charbon. Son voyage ne prendra que 194 jours, c'est un navire extraordinaire. Pourtant, avec la mort de Prentout en 1916, son successeur décide de s'en séparer. "Trop peu rentable à cause de la guerre".

Oublié des Français

Le bateau est racheté par la Compagnie Française de Marine et de Commerce qui l'arme de deux canons et lui ôte sa motorisation, les hélices étant accusées de retarder la marche à la voile. Le 21 février 1917, "France II" quitte de nouveau Glasgow à destination cette fois de l'Uruguay. Mais en raison de la guerre, la campagne est mouvementée et dure deux ans !

Trois ans après la fin de la guerre, en juillet 1922, un coup du sort s'abat sur le géant des mers qui s'échoue sur un récif de Nouvelle-Calédonie. Faute de moteur et parce que le vent est tombé, la houle l'a fait dériver sur les roches. Inspectée, la coque n'a pas souffert, mais l'idée de son renflouement est abandonnée en raison de l'absence de moyens de levage à proximité...

Ce fleuron de l'architecture navale hexagonale sera oublié des Français. Il restera deux décennies perché sur son récif avant qu'en 1944, l'épave ne soit utilisée comme cible pour l'entraînement de bombardiers US.

Fabien Roux


Le navire ambassadeur de la francophonie : 
un financement adapté

Le projet de construction du navire " La France", envisagé à Brest et révélé dans notre édition d’hier, est un projet industriel, monté au sein d’une structure associative. L’objet de France II Renaissance est d’assurer la construction du navire et d’en être le propriétaire.

Deux modes de financement complémentaires sont envisagés pour la construction de " La France".
Collecte de fonds en adéquation avec la notion associative. - Pour boucler la collecte de fonds propre à l’association, France II Renaissance a identifié trois mécanismes simultanés : " Les partenariats entreprises regroupent les contributions d’entreprises partenaires, dans le cadre d’une formule classique de mécénat et sponsoring, explique Bernard Bouygues, le président. Les recettes liées à l’événementiel proviennent des manifestations autour de sa construction du navire, mais aussi des produits dérivés et des visites payantes sur le site de finition. La souscription internationale sera réalisée auprès du grand public francophone et francophile en utilisant principalement l’outil Internet et les médias". Chaque mécanisme contribuera au financement dans des proportions équivalentes et sera actionné une fois la commande du navire passée.

Un mode de financement spécifique et adapté à un projet industriel maritime. - Un second mode de financement est actionné. Traditionnel dans le monde maritime, il est totalement complémentaire des trois actions précédentes. " Catalyseur du projet, il s’inscrit dans le cadre des dispositions de défiscalisation en vigueur, reprend M. Bouygues. Une fois l’agrément requis obtenu du ministère de l’Économie et des Finances, il permet de passer la commande du navire".
Ce projet s’inscrit dans l’esprit de la Loi puisque le navire est destiné à être exploité dans un premier temps en France outre-mer, zones de croisière pa
r excellence, où il apportera sa contribution à l’économie et à l’emploi. Au terme de l’opération de défiscalisation (deux ans de construction et cinq ans de conservation par les investisseurs), le navire redeviendra propriété de France II Renaissance.
L’exploitation commerciale de celui-ci reste assurée par un exploitant croisiériste alors que l’association « garantit les missions de navire ambassadeur de la
Francophonie et des francophiles, de navire d’application pour les élèves officiers des marines marchandes des pays francophones et de navire d’application pour les métiers de l’hôtellerie embarquée et de la croisière ».
France II Renaissance, tél. 01.30.25.35.35. (Internet www.grand-voilier.com ).


Construction de "La France" : 
un projet qui a du souffle

Sous la houlette d’une société d’engineering brestoise, un groupement industriel (*) est en cours de constitution. Il doit de répondre à l’appel d’offre international lancé par France II Renaissance pour la construction du plus grand voilier du monde : le cinq-mâts barque " La France".

Le rêve pourrait devenir réalité. La construction d’une réplique du « France II » est bien à l’étude. (Photo Pierre-Marie, Fontaines/Saône) Le rêve pourrait devenir réalité. La construction d’une réplique du "France II" est bien à l’étude.

Les acteurs principaux de ce groupement voient dans ce projet de construction une belle opportunité pour le tissu économique brestois et breton de manière plus générale. Une belle et bonne nouvelle en prélude à l’événement maritime de Brest 2000.


L’association France II Renaissance est présidée par Bernard Bouygues, dont le parcours professionnel a toujours côtoyé la mer. Issu de la prospection pétrolière et de la construction navale en Asie du sud est, il est avant tout un homme tenace. Rentré en France voici 8 ans, il ne travaille et vit qu’avec un seul objectif : lancer le navire ambassadeur français et de la francophonie en faisant renaître le fleuron de la marine à voile, le cinq-mâts barque «France II».

Deux millions d’heures de travail
Depuis maintenant 8 ans, en compagnie des membres de l’association qui s’est constituée autour de lui, il s’est investi à temps plein pour monter ce dossier complexe. De nombreux professionnels du monde maritime l’on rejoint. Les Ateliers et Chantiers du Havre s’étaient montrés très intéressés par ce concept et voyaient là un des moyens pour relancer leur carnet de commande. Hélas le sort en a décidé autrement...
Mais loin de se décourager, Bernard Bouygues a lancé un appel d’offres lors d’Amsterdam Europort 1999. Sept chantiers internationaux se sont fait connaître. Des acteurs brestois et bretons ont aussi vu dans ce projet une option locale et l’idée de répondre à l’appel d’offres a fait son chemin, d’où la naissance de ce groupement industriel qui devrait très prochainement répondre en proposant à France II Renaissance une cotation pour une réalisation  "à la Brestoise".
Pour l’instant les sociétés à la base de ce groupement souhaitent conserver l’anonymat afin de donner au dossier toutes ses chances. Si leur offre est acceptée par France II Renaissance, le plus grand voilier du monde sera construit en totalité à Brest en faisant appel à la co-traitance et à la sous-traitance locale, bretonne en priorité et pour certains postes, à des équipementiers étrangers.
Les chantiers européens ont déjà évalué à près de 2 millions d’heures le travail pour construire ce navire. La livraison de celui-ci est planifiée pour juillet 2003.
Côté financement, une grande souscription internationale mobilisant par le biais d’Internet tous les francophones et les francophiles du monde entier sera lancée.
Le groupement n’a plus que quelques semaines pour rendre son devis à France II Renaissance qui décidera si celui-ci est en adéquation avec la réalité du marché et les offres déjà reçues.

Navire ambassadeur
Une fois lancée, l’exploitation du navire sera gérée par un professionnel de la croisière, en participation étroite avec France II Renaissance, le propriétaire « in fine » du navire. Ce souci de rester le propriétaire du navire, pour l’association, est de pouvoir garantir aux membres de la souscription internationale et aux partenaires que le navire restera sous pavillon français.
Son exploitation offrira quatre volets : navire ambassadeur de la francophonie et des francophiles, vitrine du savoir-vivre à la française et lien culturel entre les nations francophones, navire de croisière haut de gamme pour 200 passagers en 100 cabines, navire d’application pour les officiers de marine marchande des pays francophones; navire d’application pour les métiers de la croisière et de l’hôtellerie embarquée. Un magnifique projet pour la région révélé à la veille de Brest 2000 qui, s’il se finalise, donnera à la France le navire ambassadeur qui lui manquait.

(*) dans lequel se trouve également une société d’engineering hollandaise réputée

Fabien Roux


"LA FRANCE"
A propos d'un prétendu naufrage...

A tous ceux qui ont cru bon de couler prématurément le voilier La France, nous avons le regret d'annoncer que l'aventure du cinq mâts barque qui sera, faut-il le rappeler, le plus grand navire à voile au monde, continue.

Des rumeurs acidulées, hélas trop fréquentes dans notre microcosme affirmaient avec véhémence que ce beau programme avait bel et bien rejoint les abysses. Dans notre beau pays où les grands voiliers ne sont pas légions, l'aboutissement d'un projet de cette ampleur, rencontre de légitimes difficultés qui ne constituent en rien sa fin.

Au contraire, n'en déplaise à certains, La France encore chrysalide a de quoi devenir, pour le plus grand bonheur de notre marine à voile, un sacré papillon que nous espérons bien voir cingler sur tous les océans du monde pour y porter, avec une expression particulière de notre savoir-faire, un fabuleux message de fraternité.

Pierre Rafaël

Grand-Voilier.com
Grâce aux contacts recueillis sur le Web, 
un Français va reconstruire un voilier de 150 mètres.

Bernard Bouygues (sans rapport avec la célèbre famille) est habité par un rêve démesuré:  ressusciter le plus grand voilier du monde.

En 1996, cet ancien plongeur de la Comex a lancé une souscription pour construire une réplique exacte de La France, un cinq-mâts de 150mètres conçu pour transporter du nickel entre la Nouvelle-Calédonie et la métropole, qui fit naufrage en 1922.

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dessin de Pessin - Le Monde

Pour accélérer son projet, dans lequel il déjà englouti ses économies, Bernard monte l'association France II Renaissance avec sa femme et son fils et ouvre un site Web. Il a réuni à ce jour 800 adhérents, qui s'acquittent, d'une cotisation d'au moins 200 francs.

Les internautes pourront suivre en temps réel la progression du chantier, atelier par atelier. Les moments les plus spectaculaires, comme la pose des mâts, feront l'objet d'une couverture spéciale. Les finitions, notamment la mise en place des gréements et des 6350 mètres carrés de voilure, s'effectueront  sur un chantier ouvert au public.

A l'intérieur, Il ne s'agira pas d'une simple réplique de l'original. Le cinq-mâts sera à la fois un navire de croisière pouvant embarquer 238 passagers, un bateau école pour les élèves officiers de la marine marchande française et un ambassadeur du savoir-faire français: 

"Ce projet est aussi un acte citoyen. En ces temps de chômage, nous donnons en effet la possibilité aux donateurs d'acheter des heures de travail, ce qui permettra d'employer 400 personnes pendant quatre ans et d'apporter un peu d'oxygène à l'industrie française."

Christophe Labbé
et Olivia Recasens


La Gazette du Val d'Oise semaine du 14-20 janvier 1998

"Un p'tit coin de paradis pour un coin de parapluie... " A l'image de la chanson de Brassens, c'est un peu ce qu'offre l'association France II Renaissance. Installée sur la dalle d'Argenteuil, en plein milieu des tours quelque peu délabrées et tristes, la boutique a des airs du large : boussoles, photos de bateaux, filets de pêche... Un peu plus et on se croirait à Douarnenez. Ou plutôt au large de l'Argentine ou de l'Afrique du Sud. L'association a en effet été créée pour faire aboutir un projet : la construction du plus grand "Cap Hornier" du monde, un cinq-mâts de 150 m de long, avec une voilure de 6 350 m², le digne héritier de "La France", navire lancé en 1911 (....). Un projet presque déraisonnable, comme l'admet Bernard Bouygues, l'un des instigateurs : "Je suis tout sauf un rêveur. On est parti d'un projet que beaucoup pensaient fou. Avec une quinzaine de personnes, chacune spécialisée dans un domaine bien pointu, on s'est demandé comment entrer dans le troisième millénaire avec un million d'heures de travail. On voulait quelque chose d'intelligent, de beau, qui s'emboîte dans le contexte économique et social de cette fin du XXième siècle.

Thierry Tazé-Bernard


« L’Hexagone manquerait, paraît-il de grands projets fédérateurs et surtout d’idées. Pas pour Bernard Bouygues, qui souhaite redonner au pays le plus grand voilier du monde... Depuis cinq ans, toute une équipe travaille à mettre en chantier ce gigantesque navire. Ses plans sont prêts, manquent quelques touches finales : un accord avec la ville d’accueil du chantier (signé prochainement) et le financement. Le navire, qui pourrait voir le jour à l’horizon 2000, offrirait une large gamme d’utilisation. Partant du constat que la Marine marchande ne possède pas de navire école embarquée, les concepteurs veulent avant tout en faire une école de mer. Sa conception, d’une exceptionnelle qualité, lui permettrait aussi de remplir le rôle d’ambassadeur itinérant de la France à travers le monde, pour promouvoir sa culture, ses traditions et ses innovations. Une vitrine flottante en quelque sorte. « La France » pourrait accueillir dans le même temps une formation des métiers du tourisme maritime et de la croisière, et recevoir quelque 200 passagers pour croiser au large de la Nouvelle Calédonie, notamment, et passer les caps. Mais le plus passionnant dans cette aventure, qui a ravi des milliers de curieux lors de Brest 96 et des derniers salons nautiques, c’est la qualité et l’intelligence de sa préparation. Pour Bernard Bouygues, un des intérêts essentiels du projet est de garantir 750 000 heures de travail et plus de 250 emplois. (...) Pour le budget global, estimé à 400 millions de francs, l’association France II Renaissance a choisi de faire appel à une souscription nationale, venant en complément des apports extérieurs. Chaque don sera converti immédiatement en heure de travail. Chacun donne ce qu’il peut, que ce soit de son temps ou de son argent, mais il participe directement à la fois à la création du bateau et à la création d’un emploi.

François de Guillebon


Sur le stand "France II Renaissance"

Pour bon nombre de visiteurs, le Salon Nautique reste le lieu du rêve, de l'inaccessible. En visitant le stand de "France II Renaissance", les passionnés de la mer pourront cette année redécouvrir ce que veut dire le mot "Aventure". Et apprendre que le plus grand voilier ayant jamais navigué au monde, sous pavillon français, s'est échoué un jour de juillet 1922 sur le récif de Térembra, à 60 milles au nord de Nouméa. C'était un cargo mixte qui transportait du nickel vers la France: il avait plusieurs fois doublé le Cap horn.
Ve
ndredi soir, Éric Tabarly est venu inaugurer le stand de "France II Renaissance" faisant sonner la cloche du navire reconstruite à l'identique. Le navigateur français soutient le projet car il a toujours eu la passion des grands voiliers: "une passion qui remonte à l'enfance" et qu'il a trouvée dans la lecture.

"Ce bateau, nous a-t-il expliqué, a été l'orgueil de la marine à voile française: il fait partie de notre patrimoine et si on pouvait le le reconstruire, ce serait pour notre pays un ambassadeur extra-ordinaire; quand il s'arrêtera quelque part, on ne pourra pas ne pas le remarquer".

Un projet ambitieux

Ancien patron d'un chantier naval en Asie du sud-est, ayant également travaillé en Nouvelle Calédonie, Bernard Bouygues projette de reconstruire à l'identique ce splendide voilier de 150 mètres de long et ses 6350 m2 de voilure. Voilà deux ans, il a créé une association avec quelques passionnés du patrimoine maritime: faire revivre un voilier emblématique et en faire un navire école armé par 90 hommes d'équipage et cadets en formation.
Sur le stand, on peut admirer une superbe maquette récente du cinq-mâts qui a nécessité plus de douze mille heures de travail et de patience à son réalisateur, Gilbert Carrouget.

Marie-Laure Bernard


« France II Renaissance » le projet du siècle

« Comment peut-on réunir des milliers de visiteurs autour des Voiles de la Liberté et de l’Armada de la Liberté sans avoir envie de se donner les moyens de disposer d’un voilier ambassadeur aux couleurs de la France ? » , explique Bernard Bouygues qui demande aux Français s’ils sont prêts à créer des milliers d’heures de travail « pour le prix de quatre places de cinéma, et, en même temps, à doter notre pays d’un grand navire-école qui, en dehors de ses croisières, offrira aussi une formation aux métiers de la mer ? »

(...) il s’agit non seulement de faire revivre un voilier emblématique qui porta le nom de son port d’attache dans tous les ports de la planète, mais aussi de remettre à l’honneur le savoir-faire et l’esprit de perfection des charpentiers d’autrefois sur un chantier ouvert au public, où les visiteurs pourront suivre jour après jour les phases de la construction. (...) Présentée à Brest 96, la maquette du navire (à laquelle Gilbert Carrouget a consacré plus de douze mille heures de méticulosité patiente) y a suscité un formidable engouement pour ce projet. Installée depuis peu au Drugstore Matignon, elle devrait séduire tout autant les Parisiens, et les conquérir eux aussi à l’entreprise, que patronne activement Éric Tabarly. Lequel, tous les voileux le savent, ne parle jamais pour ne rien dire.

Alain Sarraute


Across the Channel, the France II Renaissance project, under the expert and dedicated guidance of Bernard Bouygues, is gathering pace at an exciting rate. For those of you are not yet familiar with the plan to build La France, the world’s largest Tall Ship, watch the pages of this magazine over the coming months ! Bernard and his team have taken the lines of the 150 metre France of 1911 and designed an entirely new ship around her measurements. It is intended that she will be fitted out, her five masts stepped, and her twenty yards crossed, at Caen, on a site upstream of Ouistreham, a few kilometres from the Pegasus Bridge Café of D-Day fame. Accordingly, it is hoped that the ship’s naming ceremony and dedication will take place on 6th June 2000. It is often said that we and the French share a common national pride, a sense of history, un sens de l’histoire. The last time the French took such a splendid initiative, the British quickly responded in kind. In 1858, the first French ironclad, La Gloire, was launched, much to the alarm of the British Admiralty. As a result, just one year later, the First Lord of the Admiralty commissioned HMS Warrior, a revolutionary new concept in warship construction ; part iron clad, part iron hulled, a truly innovative ship. This century it was the turn of the merchant ships of our two great seafaring nations to compete against each other, with the United States adding a third, fresh dimension. The Blue Riband of the Atlantic for the fastest crossing was hotly contested by some of the most beautiful passenger ships ever built. The majestic Normandie and Queen Mary and the mighty France and Queen Elizabeth, eventually competing against the United States for the coveted trophy. Alas those heady days of elegance have long gone, the Blue Riband becoming nothing more than a trophy for power boat racers ! Surely the time has come to revive the tri-nation racing tradition, only with Tall Ships, crewed by the young people of our great seafaring nations ? (...)

Surely the time has come for the great maritime nations to build new ships (...) in which our young people can experience the sea and all its many challenges, while developing the life skills of young citizens ? The French have set us a fine example with La France ; surely therefore the time has come for a "Great Britain", and a "United State". New sailing ships for the New Millennium. Ambassadors of peace and understanding to the nations of the world. (...)

Commander Nicholas Messinger, Editor


Planned Replica Will Recreate World’s Largest Sailing Ship

What must be the most ambitious project yet to construct a replica vessel is currently being planned in France. The proposal is to rebuilt the world’s largest-ever sailing vessel, the mighty five-masted barque France. The France was launched at Bordeaux in 1911 for the New Caledonia nickel ore trade to Europe. Although not the last commercial square-rigged sailing vessel to be built, the France represents the apogee of merchant sail and her great size and powerful performance can be seen as a culmination of technological developments from the second half of the 19th century which gave such impetus to the evolution of the square-rigger over that time. France measured 5,633 tons gross on a length of 419 feet. Her beam was 56 feet and her depth 25 feet. She was fitted with oil engines of 295 nominal horse power driving twin screws, but under sail alone she was capable of making 14 knots. Her engines were too feeble to make a significant contribution to her performance and they were removed shortly before the vessel’s loss in 1922.

Richard Woodman

email: France@Grand-Voilier.com


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© France II Renaissance  05 May 2007